4/25/08


Ces images ont été prises pendant des voyages en France, Italie et Cuba et font partie d’une tentative de réappropriation où j’essaie de tracer une géographie personnelle à partir d'un mémoire inventé que je cherche pendant ces voyages. Il s’agit donc de mettre en place une archéologie sentimentale.
Ce travail est en progression perpétuelle (car toujours d’autres voyages nous attendent). J’aimerais bien dépasser de la logique de l’œuvre d’art et m’infiltrer par une sorte de mimétisme dans la vie quotidienne de façon subtile et pas invasive. Donc je réalise des post-cardes qui puissent circuler et réactiver des synergies. Le média de la post-carde s’adapte bien au voyage. Mais comment se servir de cet outil de façon critique et pas naïve ? ma réappropriation consiste dans une réflexion sur l’outil même qui en devenant partie intégrante d’un travail sur la mémoire dépasse le cliché de la post-carde (monuments ou paysages fort caractérisés en tant que stéréotypes ou symboles d’un pays et d’un peuple) pour introduire, entre autre, des réflexions sur les migrations.
Chaque image est porteuse d'une histoire qui se réfère à mon vécu.J’ai voulu qui il circule afin qu’il puisse réactiver des synergies en se remettant à voyager. Le projet des post-cardes démarre d’une carte des villes significatives parmi mon parcours de recherche de mémoire inventée (et biensûr recherché).


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